LE MONDE DE DEMAIN, QUOIQU’IL ADVIENNE NOUS APPARTIENT

Production déléguée : Théâtre Romain Rolland scène conventionnée
Co-production : Scène nationale de Saint-Quentin-en-Yveline, Les Bords de Scènes –
Grand Orly Seine Bièvre, Théâtre Jacques Carat de Cachan
Compagnie en résidence territoriale sur le Grand Orly Seine Bièvre (EPT 12) – Production en cours

La Compagnie Légendes Urbaines est conventionnée DRAC Île-de-France

–> Lien du dossier Le monde de demain, quoiqu’il advienne nous appartient

Depuis maintenant dix ans, la Cie Légendes Urbaines s’intéresse aux banlieues comme enjeux de représentations sociales, intimes et politiques. Elle s’est toujours penché sur les discours (des) dominants sur la banlieue : l’urbanisme, l’architecture, le journalisme…

Avec Le monde de demain, quoiqu’il advienne nous appartient, nous souhaitons renverser ce paradigme et interroger les récits produits par ce qui était à l’origine une contre-culture, une culture née dans le ghetto du Bronx dans les années 70 et où se mêlent musique, danse et peinture : le Hip-Hop. Lorsqu’il débarque en France au début des années 80, le Hip-Hop et ses formes artistiques vont rencontrer une histoire socio-politique particulière, celle des banlieues françaises qui, au même moment, deviennent « un problème de société » dans les discours politiques et médiatiques.

Ce que souhaite interroger ce spectacle, c’est la construction de récits alternatifs portés par celles et ceux issus des banlieues qui, en s’emparant de la culture Hip-Hop, vont faire action de se représenter eux-mêmes et affirmer des points de vue artistiques et politiques sur leurs réalités. Nous souhaitons donc envisager l’espace scénique comme un endroit où il est possible de « faire scène », c’est-à-dire où le simple fait de mettre en présence au plateau, dans le cadre d’un spectacle théâtral, des formes et des histoires appartenant à la rue est déjà une action qui déplace le regard.

Ensuite, en s’appuyant sur des histoires propres au rap, à la danse ou au graffiti, nous tacherons de mettre en dialectique les récits que proposent la culture Hip-Hop en mettant en jeu ses apparentes ambivalences : culture de révolte ou apologie du capitalisme ? Réalité de la rue ou transfiguration poétique ?

Écriture collective dirigée par David Farjon
Avec Samuel Cahu, Magali Chovet, Aurore Déon, David Farjon, Sylvain Fontimpe, Suzanne Llabador, Ydire Saïdi, Paule Schwoerer
Dispositif technique : Jérémie Gaston-Raoul
Scénographie : Léa Gadbois-Lamer
Son : DJ Lowcut
Lumières : Benoît Laurent
Dramaturgie : Sylvain Fontimpe
Collaboration artistique : Anne-Laure Gofard

Création 2023